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Depuis des décennies, la photogrammétrie est utilisée en milieu terrestre pour réaliser des mesures topographiques et générer des modèles 3D réalistes de monuments historiques. Il y a quelques années, cette technique d’analyse photographique a percé la surface des mers pour être employée en archéologie sous-marine, dans un premier temps, et désormais pour cartographier les habitats marins. En permettant d’obtenir des mosaïques photographiques du fond marin et des modèles 3D photoréalistes, la photogrammétrie ouvre de nouveaux champs d’étude et de suivi des biocénoses avec une résolution inédite. De nombreuses techniques d’acquisition ont été développées au cours des dix dernières années afin de réaliser des levés toujours plus profonds. De même, le positionnement des produits photogrammétriques n’a cessé d’évoluer afin d’utiliser les données obtenues dans un but cartographique. Les innovations des dernières années permettent désormais de disposer d’outils matures de cartographie des fonds marins à haute résolution, employables par les gestionnaires en charge d’espaces côtiers. La photogrammétrie sous-marine est particulièrement adaptée à l’étude et au suivi des herbiers à Posidonia oceanica (la posidonie) qui constituent un enjeu de conservation important à l’échelle de la Méditerranée. De nombreuses thématiques d’étude des herbiers peuvent être abordées de la sorte (évolution de leur limite, impact des activités humaines, approche écosystémique). Ce guide méthodologique propose ainsi un tour d’horizon des techniques de photogrammétrie sous-marine à la disposition des scientifiques et des gestionnaires pour étudier l’évolution des herbiers de posidonie.

 

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