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Malgré sa protection par la loi française depuis 1976 et par de nombreuses directives européennes (Directive Cadre sur l’Eau (DCE, 2000/60/CE), Directive Cadre Stratégie sur le Milieu Marin (DCSMM, 2008/56/CE), Habitats, 92/43/CEE), et malgré les obligations de la convention de Barcelone, la posidonie (Posidonia oceanica), plante à fleurs sous-marine endémique* de la mer Méditerranée ne cesse de perdre du terrain : les surfaces qu’elle couvre ont diminué de 10 % en 100 ans, ce qui a induit une perte économique de services écosystémiques estimées à 4 milliards d’euros par an. Les prairies sous-marines qu’elle forme sont à l’origine de nombreux services écosystémiques (clarté des eaux, zone de nurserie, oxygénation, protection contre l’érosion côtière…), et pourtant chaque jour, en y jetant leur ancre, des navires les font disparaître sans que personne ne s’en émeuve. Cet article montre comment une collaboration entre une structure privée, un établissement public et des services de l’Etat a permis des avancées importantes sur quatre volets -connaissance, surveillance environnementale, réglementation et contrôles en mer- pour in fine réduire concrètement les impacts sur les herbiers à posidonie.

 

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