familiers du grand public, même si on n’y est jamais allé, on imagine facilement les longues barrières de corail sous les tropiques… Ce qui est moins connu par contre, c’est l’existence de récifs équivalents en méditerranée, à quelques mètres de nos côtes !
On les nomme récifs coralligène et ils se développent à des profondeurs relativement importantes, ce qui explique leur manque de notoriété. A la différence des récifs coralliens constitués de coraux, ils sont érigés par l’accumulation d’algues calcaires et tiennent leur nom du Corail rouge qui en a fait son habitat de prédilection.
Du fait de leur difficulté d’accès (généralement entre -35 et -100m), il sont peu étudiés par les scientifiques et tout reste encore a découvrir. Depuis 2010, Andromède Océanologie et l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée ont crée le réseau Coralligène (RECOR) pour étudier cet écosystème et suivre son état de santé en lien avec la qualité des eaux côtières.
RECOR, c’est 230 stations coralligènes étudiés tous les 3 ans, dont 57 en Corse.